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Rencontre aux Journées dermatologiques de Paris

Les Journées Dermatologiques de Paris 2017 se sont tenues du 12 au 16 décembre dernier. L’occasion d’une conversation passionnante entre Bertrand Chuberre, Philippe Beaulieu et Sophie Séité qui vont se présenter :

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Bertrand Chuberre : Bonjour, nous sommes aujourd’hui aux Journées Dermatologiques de Paris, je m’appelle Bertrand Chuberre je suis directeur des relations médicales et de la communication pour L’Oréal Active Cosmétique International.

Philippe Beaulieu : Bonjour, donc je suis Philippe Beaulieu, dermatologue installé depuis 25 ans en région parisienne à Pontoise. J’exerce à la fois la dermatologie libérale et, pour une part de mon activité, une dermatologie plus technique avec des lasers, l’injection de produits de comblement en particulier et la photothérapie.

Sophie Seité : Bonjour, je suis Sophie Seité, je suis la directrice scientifique internationale de la marque La Roche-Posay.

SS : La Roche-Posay est une marque un peu particulière parce que c’est vraiment une marque qui accompagne les dermatologues et la dermatologie. Donc ses produits vont pouvoir être utilisés non seulement seuls, en monothérapie pour des cas légers à modérés mais ils vont pouvoir aussi être utilisés en complément thérapeutique de certains médicaments qui sont utilisés dans le traitement de ces pathologies comme la dermatite atopique, le psoriasis, l’acné, la rosacée ou autres pathologies cutanées. Et enfin c’est aussi des produits qui vont être intéressants pour être utilisés en relais.

BC : Docteur Beaulieu dans quels cas recommandez-vous des dermocosmétiques à vos patients ?

PB : Je dirais pratiquement dans toutes les pathologies qu’on prend en charge comme l’acné, le psoriasis, la prévention dans le cadre de la photo-protection, les eczémas évidemment et aussi dans la prise en charge du vieillissement cutané. Pourquoi ? Parce que depuis ces dernières années l’amélioration, la technicité des produits dermocosmétiques fait un allié à part entière avec nos traitements.

BC : Sophie Seité, qu’est-ce qu’un dermocosmétique apporte par rapport à un produit hydratant plus classique ?

SS : Tout d’abord, les dermocosmétiques vont avoir une charte de formulation un peu particulière c’est-à-dire qu’on ne va pas pouvoir mettre n’importe quel ingrédient à l’intérieur de ces produits. La première chose c’est d’avoir une formulation qui peut être minimaliste c’est-à-dire on va éviter de rajouter des choses inutiles. On va utiliser les ingrédients à la concentration dans lequel ils sont efficaces donc on va avoir des preuves cliniques associées à cette concentration efficace et enfin, c’est essentiel à la fois pour les dermatologues et pour les patients, il va falloir qu’on ait testé, évalué l’efficacité et la sécurité de ces produits sur toutes les cibles sur lesquelles ils peuvent être prescrits et utilisés. BC : Professeur Beaulieu, vous participez vous-même à des études cliniques qui impliquent des dermocosmétiques ?

PB : Nous avons besoin d’études scientifiques, cliniques de qualité et il est fondamental pour véritablement croire en l’efficacité de ces produits que des études cliniques soient faites dans ce que j’appelle « la vraie vie », la vie de la pratique quotidienne dermatologique dans les cabinets médicaux ou dans les services hospitaliers.

BC : Sophie Seité, justement en parlant d’études cliniques, combien d’études, combien de patients et comment vous travaillez avec les dermatologues sur ces études cliniques ?

SS : La direction scientifique de La Roche-Posay est dédiée à la réalisation de ces études cliniques. Nous réalisons environ 20 à 30 études cliniques par an, qui sont des études essentiellement réalisées sur des peaux pathologiques. Nous construisons des protocoles pour ces études qui sont construites conjointement avec les dermatologues de façon à avoir à la fin des résultats qui vont être reconnus et qui vont être tout à fait adaptés à la demande du dermatologue. Ça ce sont les études cliniques qui sont réalisées en amont du lancement des produits mais aussi nous allons réaliser des enquêtes qui vont nous permettre de connaître la réalité du terrain. C’est-à-dire, comment le dermatologue va-t-il utiliser les produits que nous lançons sur leurs patients et dans leur pratique quotidienne ?

BC : Juste pour finir, dernière question à tous les deux : c’est quoi l’avenir ?

SS : Pour le laboratoire, je pense que l’avenir c’est aussi de répondre de mieux en mieux aux exigences des patients. Quelles sont les exigences des patients ? C’est d’avoir une cosmétique qui leur est adaptée plus personnellement donc c’est une dermocosmétique personnalisée et aussi associée à des outils qui permettent de faciliter la vie de ces patients.

PB : Je crois que s’il y a un domaine où il y a encore beaucoup de choses à inventer c’est celui de la photo-protection. On a véritablement un combat à mener c’est contre les cancers cutanés, quels qu’ils soient, en particulier le mélanome. Le produit idéal ce serait une application par jour qui permettrait une photo-protection de 24h sans avoir à appliquer de façon itérative quelles que soient les conditions de vie (la plage, la montagne..), ces produits.

SS : Comme La Roche-Posay est dédiée à répondre aux demandes de notre dermatologue donc nous allons essayer d’y travailler mais ça va prendre quand même encore un peu de temps !

BC : Merci à tous les deux et très bon congrès !

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